La noix tigrée (Cyperus Esculentus en latin) est un tubercule qui a été largement utilisé depuis plusieurs siècles dans une grande partie de l’Afrique. Les anciens égyptiens, une des civilisations les plus importantes de l’antiquité, utilisaient déjà cet aliment pour ses magnifiques propriétés curatives et régénératrices.
La preuve de la valeur qu’ils lui reconnaissaient, c’est qu’on a trouvé des noix tigrées dans quelques sarcophages, or il est bien connu que les égyptiens se faisaient enterrer avec leurs biens les plus précieux.
Depuis cette époque voire avant, différentes civilisations ont attribué à la noix tigrée un rôle essentiel dans une alimentation saine et équilibrée.
Différentes études menées en Europe, où la noix tigrée a été introduite par les arabes dans la Péninsule ibérique, son lieu de culture par excellence devenant la Communauté Valencienne, garantissent les propriétés et les nutriments intrinsèques de ce tubercule exclusif qui assurent la prévention des maladies coronaires (elle réduit le mauvais cholestérol) mais aussi la régulation du transit intestinal (du fait de sa forte teneur en fibres naturelles).
La noix tigrée a une forme arrondie, un aspect rugueux et une couleur rappelant celle de la terre puisqu’elle est enterrée jusqu’à son extraction pour sa consommation. La plante, pour sa part, présente des feuilles d’un vert intense caractéristique des champs que l’on voit fréquemment dans certains pays d’Afrique ainsi qu’à proximité de certains villages côtiers de la Communauté Valencienne.